Lorsque la consigne est tombée, certains ont cru voir venir un temps de « pause », de « tranquillité » de « dimanche quotidien ».

C’était sans compter avec la réorganisation des projets, sans compter l’obligation de continuité de service, sans compter avec la foule des activités quotidiennes qui deviennent chronophages lorsque nous sommes seuls à les assumer !

Le confinement donne plus de travail

Les projets se réorganisent, avec de nouveaux modes d’échanges, plus de déplacement certes, mais un besoin plus important de communiquer et donc un nombre de réunions en audio/visio croissant. La fréquence des échanges rend les périodes entre deux réunions les bienvenues pour passer un coup de balai, dépoussiérer, faire la vaisselle, préparer les repas, réceptionner une commande, etc ! Lorsque la méthode de travail doit intégrer les actes de vie. Et je ne parle même pas des enfants ! Les parents, télétravailleurs, ou travailleurs, deviennent, sans préavis et sans préparation, enseignants, coach de vie, entraineurs sportifs…

Le confinement ajoute du stress

Lorsque le travail s’invite à la maison c’est tout notre quotidien qui s’en trouve bouleversé. Cet état de fait ajoute du stress car là où il y avait des aides externes, il faut aujourd’hui tout assumer et aussi anticiper. Il vous manque un « truc » ? et bien apprenez à vous en passer, car il n’existe plus aucun moyen de sortir chercher le « truc » à la dernière minute.

Le confinement c’est l’inégalité

Désormais il faut modifier nos comportements au travail certes, mais également à la maison, et c’est bien là où les choses se compliquent. Alors il y a ceux qui prennent du temps pour la vie « privée » et qui retrouvent la vie « professionnelle » en nocturne, il y a ceux qui ne veulent pas « déborder » et qui s’imposent un rythme infernal et ceux qui sont contraints de réduire leur temps de travail, pour des raisons techniques, contractuelles, de perte partielle ou totale d’activité.

Le confinement se traduit d’ores et déjà par du stress, des angoisses et du burn out. Or, dans le contexte actuel cela est compliqué à accepter et à admettre.

Comment en sommes-nous arrivés là ?

Comment vivez-vous le confinement ?

Nathalie Miossec
Secrétaire Générale Xplor France