Vite, vite, tous à vos masques ! Sortez !
Il y a ceux qui sont « pour », pour diverses raisons, le confort du bureau, retrouver les autres, rompre avec l’isolement. Puis, il y a les autres, plus réservés, prudents. La pandémie recule ? Et bien retrouvons la foule des transports, la promiscuité dans les lieux publics, et par conséquent dans les bureaux.
Phase « 3 » du déconfinement : sortez de chez vous !
La bienveillance ?
Oubliée.
La sécurité ? Utilisez les gestes barrières.
Les transports ? Décalez vos horaires, ou …. Pédalez !
Mais au-delà du mot d’ordre, quelles motivations avons-nous ? Quels besoins ? Sommes-nous redevenus des irresponsables, incapables d’efficacité et d’implication depuis le 11 mai ?
Non pas du tout, mais si
nous ne sortons pas de chez, nous ne consommons pas.
Doit-on
retrouver nos habitudes de consommation d’avant ?
Ou nous
sommes nous adaptés à de nouveaux rituels ?
A quoi bon
acheter du superflu, lorsque l’essentiel nous l’avons ?
On commence à l’entendre de-ci, de-là : prenez un café au bistrot, allez au restaurant, offrez-vous la dernière tenue à la mode, le parfum, la voiture !
Retournez au bureau !
Mais pourquoi ? Retrouver nos collègues ? Avec plaisir, sauf que nous ne les avons pas perdus ! Nous avons noué des relations plus fortes, plus solidaires, nous avons pris le temps de nous rapprocher.
Alors pourquoi ? Retrouver l’open-space ? Avec son brouhaha, les conversations téléphoniques, le va et vient des uns et des autres. Sommes-nous vraiment plus efficaces dans le bruit, avec la fatigue des transports ? Devons-nous retourner en salle de réunion avec des sièges inconfortables, sans notre petit café, mais avec le masque ? Sommes-nous plus efficaces dans un espace surchauffé (pas de clim, car il parait que c’est mauvais pour nous) ?
Donc je repose la question : pourquoi ? Je n’ai pas de réponse.
Mais peut être que notre présence justifie la présence du manager à qui nous avons manqué, et qui s’est ennuyé de nous !
Nous avons développé des outils de communication, mis en place de nouvelles méthodes, et tout cela pour refaire « comme avant » ?
Alors à tous les décideurs : au lieu de nous obliger, donnez-nous envie !
Nathalie MIOSSEC
Secrétaire
Générale XPLOR France